Rachel Foster | Une femme joyeuse, mais malheureuse...

22.07.23 12:49

Rachel Foster

Besoin de renouveau...

nom Rachel Foster

age43 ans

naissance26 juin 1980

pronoms elle

orientation hétéro

statut civil mariée depuis 3 ans.

occupation Pompier

financesa de bonne finance personnelle, même si son mari est vraiment aisé

groupe SELENITE

triggers Divorce, Sexe, Dépression, Sexe en solitaire

avatar Gal Gadot

créditsPhilia/Althea

Caractère

Une femme qui ne se voyait pas, comme tel, enfant, qui préférait les shorts, basket, polo, aux robes ou jupe, lorsqu'elle était enfant, voilà qui j'étais. Mais j'ai appris à aimer ma part de féminité. J'ai plus confiance en moi qu'il y a quelques années. Désormais, je suis un peu un animal déguisé en Madone. Je pourrais blesser si l'on s'attaque à moi, à un être cher, ou encore une cause qui m'est chère. Je suis une femme qui n'a pas froid aux yeux, ni pour se bagarrer, ni pour faire une de ces activités qui fait grimper l'adrénaline en deux, deux. Si je suis une femme indépendante, j'aime les petites attentions. J'ai refusé tout cadeau de Douglas, préférant du temps de qualité en sa compagnie, que de recevoir des cadeaux hors de prix, pour se donner bonne conscience. Mais lorsqu'il m'a offert cette voiture de sport, la Jaguar F Type, pour mes 40 ans, moi qui avais toujours rêvé d'en avoir une, j'ai succombé. C'est l'une des voitures de mes rêves, et sans lui jamais je n'aurais pu me l'offrir. Je la chouchoute, et me fais des virées en voiture. Car je ne l'ai pas pour qu'elle prenne la poussière dans un hangar ou un garage. J'adore la vitesse et elle me permet de prendre du plaisir au volant.

Autrement, je suis une femme simple, même si j'aime prendre soin de moi et m'habiller lorsque l'occasion se présente. Je ne fais pas de manière, j'aime manger et me faire plaisir à table et je ne m'en cache pas. Autant des choses pas très saine, que des repas très healthy tant que cela ait du goût et soit délicieux. Si j'aime partager, je n'aime pas que l'on pique dans mon assiette si ce n'est pas prévu. Je suis une femme à l'écoute, douce et attentionnée qui aime prendre soin des autres, même s'il m'arrive de secouer les plumes lorsque cela est nécessaire. Pour ma part, je prends soin de moi, en essayant de dormir 7 heures de sommeil lorsque cela m'est possible, et qui fait du sport.

Anecdotes

1 Depuis mon enfance, je m'amuse à faire du houla hoop. Je le pratique et suis assez bonne dans cette activité sportive, ça m'éclate. J'adore me déhancher avec un cerceau au rythme d'une musique.

2 Je suis une femme qui aime se faire peur, comme ces fois où je pique des pointes qui me colle au siège de ma Jaguar F Type bordeaux métallisé. J'ai une conduite sportive, mais sécuritaire grâce à ces sessions sur circuit que je me suis offertes. A mes 21 ans et jusqu'à ce que je sois enceinte de ma fille, je m'organiserais des activités de sensation forte, lorsque cela m'était offert de le vivre.

3 Mon ex-mari ne le sait pas, mais lui et moi avons eu une petite fille. Je n'ai jamais osé lui dire, lui qui n'a semble t'il à ma connaissance jamais voulu d'enfant... Je n'ai jamais dénigré son père devant elle, je lui ai dit qu'il n'était pas prêt à avoir un enfant, et qu'il a fui sans aucun moyen de le contacter. Peut-être dans l'espoir qu'un jour, je puisse le lui avouer. Même si tout cela m'effraie de lui avouer, qu'il me reproche de ne pas lui avoir dit de son existence. Mais il me fallait faire un choix, et je ne voulais pas être un poids, ni qu'il se sente obligé de quoi que ce soit alors qu'il n'était pas prêt.

4 Si j'adore manger, il est important pour moi de prendre soin de moi et de mon état physique. Autant pour être performante au travail, et être en capacité de sauver toutes les vies qu'il me sera donné de sauver. Que pour extérioriser toutes les ondes négatives qui pourraient polluer mon corps et ma tête. Courir à perte d'haleine pour exulter, ou encore frapper un sac, ou soulever des poids.

5 Il faut que je vous avoue une chose. Enfant, mon grand-père aimait me raconter des histoires au sujet de ses parents, en me les illustrant de photos. Ce que je n'avais pas réalisé, c'est que ses parents ont vécu un temps, à Garnet. Mes arrières grands parents, ont posé devant le panneau de bienvenue à leur emménagement, mais aussi devant d'autres endroits dans la ville, qu’ils ont souhaité immortaliser à un moment donné. Je n'ai réalisé cela qu'en ayant d'étranges sensations de déjà vu, découvrant Garnet lors d'une balade de repérage après notre arrivée. Cette sensation de déjà vue m’obsédait à ce point, que je m’en suis réveillé la nuit pour me replonger dans les quelques photos héritées d'eux à la mort de mon grand-père, en souvenir de ces histoires qu'il me racontait, tels des vestiges précieux de son passé. Depuis mon arrivée, c'est donc un peu comme si je marchais dans les pas de mes arrières grands-parents. Je me plais à poser devant ces mêmes lieux s’ils existent encore, ou à l’emplacement où il se trouvait lorsque ces lieux ne sont plus, avec peut-être l’espoir de les reconstruire, ou de reconstruire en tout cas des lieux qui seront rattachés à des souvenirs futurs.

Althea

Italo/Française de bientôt 40 ans, rpgiste depuis fin 2004. Codeuse de forum, et graphiste à ses heures perdu. J'adore rp,j'ai longtemps joué sous les trais de Hilarie Burton-Morgan. Mais j'aime aussi joué avec Nina Dobrev, Imbare Lavi, Bryden Jenkins, Ana de Armas ou encore Lyndsy Fonseca. Pour ne citer qu'elles.

22.07.23 12:49

Interview

⇒ Divorce, Sexe, Dépression, Sexe en solitaire ⇐

Quels sont le meilleur et le pire souvenir de ton enfance?

Mon enfance est remplie de plein de souvenirs. Si je devais en tirer un positif et un négatif, je dirais hum... Le temps passé avec mes grands-parents, les moments passés à danser avec ma grand-mère sur les notes d'une cassette audio de mon grand-père, pendant que lui prenait soin de son jardin. Le bonheur dans nos yeux, et sur nos visages. Et le pire... Je dirais leur décès si proche et horrible pour une jeune enfant de moins de 10 ans.

Quel type d'élève étais-tu à l'école?

À l'école, j'étais à la fois bagarreuse et adorable. Tout dépendait du moment, et de la situation. De petites filles sages comme une image, un peu chipie, à jeune fille bagarreuse, avant de devenir plus posée, et studieuse. Même si j'aime faire la fête et ne me fais pas longtemps prier. J'ai toujours pris l'école très sérieusement, mais j'ai appris à me détendre un peu et à profiter de la vie en grandissant.

Comment s'est passé ton premier job?

Mon premier job, est certes un job non rémunéré, mais qui m'apporte de la fierté, car j'ai aidé mon grand-père sûr des chantiers de maison en bois. Posant la structure, mesurant, martelant, clouant. Du début à la finition de la maison. De la pose de fenêtre, à la peinture, en passant par l'isolation. En grandissant je suis restée très manuelle. À l'âge de 21 ans je suis partie sur plusieurs missions, pour habitat pour l'humanité. Mais ma vocation, mon premier job, je l'ai eu après une formation de sauveteur du feu, alors qu'une amie est morte dans un incendie. Suite à ça je suis devenue pompier à Glasgow. Un job qui est devenu réalité vers mes 25 ans.

Raconte nous ton premier amour.

Mon premier amour... J'ai peut-être eu des amourettes, mais mon premier amour, je l'ai connu à l'âge de 20 ans. Il est entré dans ma vie, tel un choc physique entre nos deux voitures. Car oui, monsieur m'est rentré dedans, et oui, lorsqu'il m'est rentré dedans, une colère monstre est montée en moi. Je suis sortie de la voiture avec l'intention de le fusiller du regard, et de lui passer une soufflante... Mais au lieu de ça, mes yeux ont fini par croiser les siens et là, il n'y avait plus de Rachel Yshar. Oui, c'est moi. (petit rire). Mon cœur s'est mis à battre la chamade, et j'en ai perdu mon anglais. Mais si ce n'était que ça... Car oui, il y en a plus. Car si l'on pensait ne plus avoir affaire à l'autre de par notre garagiste, après avoir repris mes esprits et décidé de faire un constat à l'amiable, la vie en avait décidé autrement. Ce soir-là, d'été 2000, je me rendais à une soirée organisée par un ami, et quelle ne fut pas ma surprise en découvrant la présence de @Peyton Parrish . Pour nous deux, il s'agissait d'un signe. Et c'est ainsi que notre relation, forte et passionnelle, a débuté. Pour finir par un mariage 3 ans plus tard. Un mariage plein d'amour, qui aura duré 10 ans, puisqu'un jour Peyton m'a trompé, et que j'ai découvert au travail le poteau rose. La découverte de la trahison s'en est suivi par une fuite de Peyton, qui a fini par m'envoyer des papiers de divorce, sans retour en arrière possible, puisque plus jamais je ne le revu à Glasgow, et qu'il ne répondait plus à aucun de mes messages, quel qu'ils soient : vocaux, écrits, etc...

Je l'ai un certain temps détesté, ou plus tôt, je n'ai pas compris son besoin de me trahir, du moins au début. Avec le temps, j'ai compris que mon envie et besoin de devenir mère, avait étouffé notre amour. Si notre mariage s'est conclu par un divorce, me faisant devenir de nouveaux célibataires, mon amour pour Peyton lui, après tout ce temps, et ce, malgré sa trahison, son absence, et mon remariage, est aussi fort qu'au premier jour. L'amour est plus fort que le reste...

Quel a été la chose la plus difficile pour toi en devenant adulte?

Je dirais que la chose la plus difficile pour moi en devenant adulte a été le comportement des hommes à mon égard, car je n'arrive pas toujours à savoir comment me comporter afin qu'il ne s'imagine pas des choses inexistantes. Ou encore, je ne sais pas toujours, si croire, ou non, les hommes sincères à mon égard. Car, comment savoir s'ils ne veulent simplement me mettre dans leur lit, parfois les percer à jour est difficile. Par chance, je suis une fille qui ne se laisse pas faire... Même si faire entendre un “NON” n'est pas toujours simple, même encore aujourd'hui.

Quelle type de relation as-tu avec ta famille?

Ma famille et moi, nous ne sommes ni fusionnels, ni du genre à aimer les effusions. D'aussi loin que je me souvienne, on ne s'est jamais pris dans les bras. Étrangement, je n'ai été affectueuse, et n'ai reçu des attentions, que de ma grand-mère et de mon grand-père. Je les ai longtemps considérés comme mes parents, même si certains de mes oncles ou tante ne le comprenne pas. J'ai connu une version plus douce et tendre de leurs personnes, comparé à mes cousins ou cousines, et je me reconnais chanceuse.

Avec mes parents, je n'ai pas vraiment de relation, et celle avec ma grande sœur oscille entre pas trop mal, et difficile. Je suis un peu à ma manière le mouton noir de la famille, ou du moins c'est ainsi que je me sens. Même si je crois pouvoir dire que mes parents m'aiment et me soutiennent.

Comment était ta vie avant Garnet, pourquoi partir?

Avant de déménager pour Garnet, ma vie était devenue très routinière, travail, boulot, dodo. Si je ne perdais pas une journée pour faire du sport, je n'avais pas vraiment de vie en dehors du boulot, mise à part ce verre rapide que je prenais parfois avec les collègues après le travail. Mais quelque chose manquait grandement à ma vie.
Oui, j'aime ma fille telle la prunelle de mes yeux, oui, je vivais dans un palace choyé par mon mari qui me permettait de vivre une vie dans le confort. Seulement, là-bas, je suffoquais, je ne vivais pas, cela faisait bien longtemps que je ne vivais plus, non, je survivais. Et puis un jour, alors que je me sentais de plus en plus m'enfoncer dans une situation malsaine, alors que je sentais une morosité très sombre m'envahir, j'ai dit stop. Et telle une réponse à mes prières, j'ai entendu parler de Garnet. Garnet qui voulait renaître, grâce à des personnes dévouées. Femme très convaincante. J'ai convaincu mon mari de déménager à Garnet. Cela était une bonne chose pour lui, car ça permettrait à son entreprise de construction, de montrer un visage qu'il n'avait pas encore montré. Une valeur communautaire et une image de bienveillance. Bien loin de cette image d'entreprise uniquement intéressé par l'argent, et les bénéfices, puisqu'il misait sur le côté humain pour cette aventure. Si pour Douglas, il s'agissait d'un coup de marketing, pour moi ce déménagement m'est vital. Étrangement, à peine, avais-je mis les pieds dans Garnet, que j'ai eu l'impression de me sentir à ma place, au bon endroit, pour réapprendre à vivre et à ne plus simplement survivre. Il en allait de mon bien-être, mais aussi de celui de ma fille. Elle et moi sommes assez fusionnels, et si l'une ne va pas, l'autre défaille... Ma fille était certes triste de quitter ses amis, mais elle aussi étrangement, une fois arrivée, a ressenti cette sensation étrange. Comme si les planètes étaient enfin alignées et qu'elle était elle aussi au bon endroit, et au bon moment, même si quelque chose, un, je ne sais quoi, remuait un peu ses pensées.

Racontes-nous quelque chose que peu de gens savent sur toi.

Si en apparence, je semble heureuse, sur un petit nuage rose lors de nos sorties en public au bras de mon époux Douglas... Une fois à la maison, non que dis-je à peine monter en voiture, les sourires s'effacent... On en est arrivé au point où nous faisons chambre séparée, c'est pour dire... Je suis de plus en plus malheureuse, mais j'essaie de sauver la face. Suis-je réellement convaincante, je ne sais pas vraiment...

Quels sont tes projets à Garnet?

Garnet sera le lieu de ma renaissance, j'ai envie de réapprendre à vivre, de m'amuser, de redevenir, et devenir celle que je suis vraiment. J'ai envie de me sentir bien dans ma tête et dans mon être, j'ai envie d'être heureuse avec ma fille. J'ai envie de me retrouver et de me sentir humaine et femme à nouveau. Être moi sans faux-semblant, en retrouvant les bonheurs simples de la vie.

Maintenant, que je sais que mes arrières grands-parents ont vécu ici, j'espère me reconnecter à mon passé et en apprendre un peu plus. Je me dis que Garnet n'est pas un hasard.

C'est un peu un retour aux sources pour moi, autant parce que Garnet fait partie de mes racines, mais aussi parce que je vais aider à la reconstruction d'une ville. J'aime l'idée de redonner vie à une ville, à des endroits, pour qu'ils retrouvent leurs lettres de noblesse et qu'ils voient encore des tas et des tonnes d'histoire se dérouler en leur sein.

Que Garnet redevienne le théâtre de plein d'histoire présentes et avenir, qui deviendront à leurs tours des souvenirs, et des histoires à conter et raconter.