Oops, I did it again ... Emmett & Elizabeth

Liz était en train de bricoler. Enfin, elle essayait. Elle venait de lancer une vidéo Youtube qui expliquait en détails comment réparer cette foutue table qui avait un pied branlant, et agitait son marteau dans les airs, tentant de reproduire les mouvements de l'homme sur l'écran. Sans grand succès, cela dit. Elizabeth avait déjà tenté de réparer son tabouret la veille et avait fini par abandonner après avoir aggravé l'état dudit tabouret, et s'être fait une petite demi-douzaine de bleus dans l'entreprise.

Mais cette fois-ci, elle était confiante. Elle avait reproduit tous les mouvements du type de la vidéo, et se pensait capable de planter un clou dans un morceau de bois. Elle positionna le clou, arma son bras qui tenait le marteau, et frappa. Malheureusement, un poil à côté. En plein sur ses doigts. La brune lâcha son arme et le clou en hurlant, et se recroquevilla sur le sol en tenant son index. Le coup n'avait pas été trop violent, étant donné sa force de mouche, mais suffisamment pour lui faire un mal de chien.

Heureusement pour elle, elle avait repéré l'adresse d'un médecin qui s'était installé dans la ville en reconstruction, et c'était le milieu de l'après-midi. Avec un peu de chance, il accepterait de l'aider. Elle se rendit donc, à pied, vers le domicile du médecin, et sonna, un peu anxieuse. Quand l'homme lui ouvrit la porte, elle lui envoya un pauvre sourire et lança :

- Bonjour ! Je suis Elizabeth Williams, j'habite dans la rue d'à côté, je suis vraiment désolée de vous déranger mais ...

Elle leva sa main devant elle pour qu'il voit l'index qui commençait à changer de couleur :

- Je me suis mise un coup de marteau sur le doigt pendant que je bricolais, et je sais pas trop quoi faire dans ces cas-là ... Vous pourriez m'aider ?

Et leva vers lui des yeux implorants, remplis de douleur même s'ils ne pleuraient pas.

Depuis son arrivée à Garnet, Emmett avait mis le pied à l’étrier pour tenter d’avoir une maison avec le moins de poussière possible. Pourquoi donc ce souci de la propreté ? Parce que le brun avait dans l’ambition de devenir le médecin généraliste de la ville fantôme. Et pour se faire, il ne pouvait pas accueillir ses patients dans un chantier. Bien évidemment, il ne pourrait pas faire de miracle. Mais si l’hygiène y régnait de main de maître, ce serait déjà parfait. Et puis de toute façon, Jefferson était légèrement maniaque sur les bords, il ne supportait pas le désordre. Il ne s’était donc clairement pas forcé à briquer sa maison des plus rudimentaires. Après tout, même si la demeure n’était pour l’instant que quelques planches, il avait l’impression d’avoir réussi à la rendre chaleureuse et accueillante. Pour lui, c’était le plus important. Et puis, il ne comptait pas se contenter d’ouvrir les portes de sa maison pour ses patients. Non, il comptait également se déplacer pour aller directement chez eux pour les soigner. En posant ses valises à Garnet, il avait cette envie profonde de devenir un véritable médecin de campagne et de famille. Un retour à la simplicité de son métier et loin du stress de l’hôpital et d’un bloc opératoire. Il avait assez donné, sentant le burnout arriver, il avait préféré tout quitter. Certes, ce n’était pas la raison première de son départ, mais elle y avait tout de même contribué.

Emmett était tranquillement en train de mettre à jour ses notes sur les patients qu’il avait pu voir lors de ses premières visites. Bien évidemment, il n’était pas encore débordé de travail. Non, il fallait le temps que la ville se peuple et surtout qu’il se fasse connaître. Bien évidemment, il n’avait pas manqué de mettre devant sa maison un panneau avec son nom et sa profession. Il était important de pouvoir être identifié en cas de petits bobos ou de maladie. D’ailleurs, tout en tapotant sur le clavier de son ordinateur, il eut un léger soubresaut lorsqu’il entendit la sonnette retentir. Il se leva bien rapidement, ne voulant pas faire attendre la personne derrière la porte. Et puis, une fois l’inconnue découverte, il ne put que sourire chaleureusement. Elle venait pour une urgence.

– Bonjour Mlle Williams, enchanté de rencontrer une de mes voisines.

Jefferson n’eut guère le temps de dire un mot de plus. La jeune femme agita sa main devant lui en lui expliquant qu’elle était en train de bricoler et qu’elle s’était finalement mis un méchant coup de marteau sur le doigt. A en juger la couleur de celui-ci, elle n’y était pas allée de main morte. Sans plus attendre, il prit la parole pour l’inviter à entrer.

– Je vois, entrez. Je vais voir ce que je peux faire pour vous soulager et faire en sorte que la douleur soit supportable.

Une fois entrée, il la conduisit jusqu’au salon où il avait aménagé son bureau et le nécessaire pour les consultations avec ses patients. Pour l’instant, il avait mis des paravents pour leurs permettre d’avoir de l’intimité.

– Ne bougez pas !

Emmett partit chercher de la glace pour tenter de faire dégonfler le doigt d’Elizabeth.

La jeune femme parvint à sourire faiblement, malgré la douleur de son doigt meurtri, quand il l'invita à entrer. Elle priait pour qu'il trouve quelque chose pour atténuer la douleur, parce que dieu, ça faisait un mal de chien ! Et pourtant, elle avait déjà décidé qu'elle recommencerait à bricoler dès qu'elle serait en état de le faire. Elle avait beau être particulièrement peu douée, Liz était persévérante. Et elle espérait que cette fois, elle ne se blesserait pas.

La jeune femme suivit le médecin jusqu'à un salon, puis il s'éclipsa en lui disant de ne pas bouger. La brune hocha la tête, et s'installa sur une chaise disponible derrière le paravent qui conférait un peu d'intimité. Elle attendit patiemment qu'il revienne, puis décida de faire la conversation. Il faudrait qu'elle pense à le remercier, plus tard. Peut-être aimait-il les cookies ?

- Vous avez toujours été médecin ?

Elle leva vers lui des yeux curieux, attendant sa réponse pendant qu'il s'occupait de son doigt.

L’arrivée de la jeune femme avait eu le don de sortir Emmett de son état de léthargie et de son ennui. Il n’allait donc pas s’en plaindre. Et puis, la paperasse, cela le barbait assez rapidement. Il espérait pouvoir rapidement acheter une petite annexe envie pour y faire son cabinet et pouvoir par la suite engager une secrétaire pour s’occuper de toutes ces tâches. D’une part, cela serait bien mieux fait et d’autre part, il pourrait se consacrer encore plus à ses patients. En attendant, Elizabeth avait besoin de lui et il ne dérogerait pas à sa vocation. Elle s’était blessée en tentant de bricoler. Il n’y voyait pas là un motif de moquerie. Non, il trouvait cela fort bien qu’une personne s’intéresse au bricolage qu’elle soit une femme ou un homme. Pour lui, aucun métier ne devait avoir une histoire de genre pour pouvoir être exercé. Non, c’est des balivernes pour lui. Pour preuve, il y avait des soldats du feu qui étaient des femmes et qui s’en sortaient bien mieux que certains hommes. Bref, il l’avait rapidement fait entrer, l’invitant à se rendre derrière le paravent le temps qu’il aille chercher de la glace. Il pourrait ensuite l’examiner pouvoir si le doigt n’était pas cassé. Puis, il lui mettrait de la crème pour apaiser la douleur. Il finirait ensuite par un joli bandage.

Une fois la glace en main, il était donc revenu assez rapidement pour s’occuper de sa patiente. Il prit donc le soin de venir envelopper la poche de glace dans un linge pour ne pas mettre la peau directement en contact le froid. Il vint ensuite la déposer délicatement sur le doigt de la jeune femme, l’écoutant attentivement tout en souriant. Elle était curieuse. Peut-être était-ce aussi sa manière à elle de détourner l’attention sur la douleur qu’elle pouvait ressentir. Et puis, il n’y avait là rien de mal dans cette simple question.

– Avant mon arrivée à Garnet, j’étais chirurgien en chirurgie générale. Mais le tumulte et le stress de ce métier ont été l’une des raisons de mon départ. J’ai voulu retrouver le calme et la sérénité. Mais je ne peux me détourner de la médecine. Et vous ? Que faites-vous dans la vie ?

Sourire au coin des lèvres pour la mettre à l’aise. Après quelques minutes, Emmett avait enlevé la poche de froid pour regarder l’état de cet index qui avait pris un méchant coup. Il la regarda quelques secondes.

– Je vais regarder s’il n’est pas cassé, n’hésitez pas à me dire si je vous fais mal. Si tout va bien, un peu de pommade, un bandage et ça devrait aller.

Toujours le sourire aux lèvres, le médecin commença donc à examiner attentivement la blessure de sa patiente, il serait tout de même dommage de passer à côté de quelque chose qui pourrait empirer ensuite…

Chirurgien ... Le métier faisait rêver Elizabeth. Ses parents avaient voulu qu'elle se lance en médecine, quand elle était plus jeune, mais quand il devint clair qu'elle ne supportait pas la vue du sang, ils s'étaient rabattus sur avocate. Il était plutôt malvenu pour une médecin de s'évanouir devant une petite coupure..

Elizabeth hocha la tête quand il avoua ne pas pouvoir se détourner de la médecine. Et, actuellement, ça l'arrangeait bien, la brune. Elle répondit d'une voix douce, un peu altérée par la douleur :

- J'étais avocate. Mais j'ai toujours voulu travailler dans les livres, voire en écrire un moi-même, alors dès que j'ai vu l'annonce, j'ai sauté sur l'occasion. J'ai un peu tout abandonné d'un jour à l'autre.

Elle sourit avant d'ajouter :

- En tout cas, je suis heureuse que vous ne vous soyez pas détourné de la médecine !

Le médecin lui annonça qu'il allait examiner son doigt pour vérifier s'il n'était pas cassé, et la jeune femme grimaça. Si elle avait le doigt cassé, elle n'allait pas pouvoir terminé ses travaux ... Et donc devoir demander de l'aide à ses voisins. Elizabeth était très indépendante, elle préférait se casser des os plutôt que d'appeler à l'aide.

Elle sourit bravement quand l'homme commença à examiner son doigt douloureux, avant de demander :

- Vous pouvez le soigner ? Ou j'aurais besoin d'aller à l'hôpital ?

La jeune femme était pétillante et souriante, des qualités appréciées chez Emmett, elle aurait pu venir chez lui la peur au ventre, réticente et ayant peur de ce qui pouvait lui attendre durant cette consultation. Mais non, elle était avenante et préférait faire la conversation. C’était très courageux de sa part. Sa curiosité avait rapidement été piquée au vif et elle lui avait rapidement demandé s’il avait toujours été médecin. Très certainement un moyen de se rassurer. En tout cas, il lui avait répondu le plus sincèrement possible, lui confiant son passé au sein de la chirurgie générale pour finalement se tourner vers la médecine générale et surtout vers Garnet parce qu’il avait besoin de s’éloigner du stress engrangé en vivant dans une grande ville. Bien évidemment, il n’y avait pas que ce facteur qui avait fait pencher la balance et qui lui avait donné envie de tout quitter. Mais ça, il n’allait pas le lui dire. Jefferson lui avait bien évidemment retourné la question, curieux de savoir les raisons de la venue de cette demoiselle au sein de cette ville plus si fantôme que cela. Elizabeth était donc avocate avant de prendre la décision de quitter sa vie antérieure. Une envie de se plonger totalement dans le monde du livre et d’en écrire un même. C’était tout à son honneur, il en fallait du courage pour tout quitter et vivre ses rêves.

– Je vois, c’est courageux de tout quitter pour vivre ses rêves, je vous souhaite que cela fonctionne et que vous puissiez vous épanouir totalement.

Franc sourire aux coins des lèvres, Emmett avait bien évidemment continué de prendre en charge sa patiente, allant lui chercher de la glace, prenant soin d’elle. D’ailleurs, le médecin ne put s’empêcher de rire légèrement face à la remarque de la jeune femme. L’important était de s’assurer que rien n’était cassé. Si tel était le cas, il faudrait qu’elle aille à l’hôpital. Il l’examina donc attentivement, ne voulant pas passer à côté de quelque chose. Après quelques minutes, Jefferson fut rassuré, il ne semblait pas y avoir de fracture. Malgré tout, il voulait prendre toutes les précautions pour que sa blessure puisse se soigner assez rapidement. Elizabeth avait d’ailleurs rapidement repris la parole, l’angoisse se faisait entendre. Rien d’étonnant.

– Je vais pouvoir vous soigner oui, pas de fracture. Donc pas besoin d’aller à l’hôpital. Je vais vous mettre de la crème contre la douleur et vous faire un bandage qui immobilisera votre doigt. Ce n’est que l’affaire de quelques jours. Mais il vaut mieux être prudent.

Toujours un sourire chaleureux sur les lèvres, Emmett alla chercher ce dont il avait besoin pour terminer de soigner sa patiente.

– En tout cas, je peux vous dire que vous avez un bon coup de marteau ! Vous aurez un bleu, mais plus de peur que de mal.

Elle l'appréciait bien, ce médecin, Liz. Elle se fit la promesse qu'elle lui apportera des cookies dans un jour prochain. Il était agréable à écouter, et semblait très gentil. La jeune femme sourit quand il lui souhaita que tout se passerait comme elle le rêvait, avant qu'il ne parte chercher de la glace. Le froid sur son doigt abîmé tira une grimace à la brune, qu'elle tenta de camoufler sans grand succès avec un nouveau sourire.

Le médecin la rassura quant à l'état de sa blessure, et le sourire de la brune se fit plus franc.

- Merci infiniment ! Et oui, mais j'aimerais bien qu'à l'avenir, le marteau se concentre sur les objets et non pas sur mes doigts ...

Elle lâcha un éclat de rire, avant de reprendre :

- En tout cas, j'aime bien ce que vous avez fait de votre maison. On ne dirait pas qu'elle était dans le même état que la mienne au début !

Comme quoi, on pouvait faire des merveilles avec peu de choses ...

Elizabeth était une toute nouvelle patiente, Emmett n’avait pas encore eu la primeur de la voir dans sa salle d’attente. Il n’en fut pas déçu. Si elle n’était pas venue avait, c’était qu’elle n’en avait pas besoin et que sa santé se portait pour le mieux. Aujourd’hui, il en avait été différemment. Mais par chance, comme venait de lui confier le médecin, elle avait eu plus de peur que de mal. Une blessure lors de l’exécution de travaux à l’intérieur d’une maison peut arriver. Elle n’avait pas eu de chance avec son marteau. Mais dans son malheur, il n’y avait aucune fracture et elle s’en tirerait tout de même avec quelques jours d’immobilisation, de la crème anti-inflammatoire et un joli bleu. Mais c’était tout de même bien moins contraignant qu’une fracture. Au moins, la demoiselle n’avait pas besoin de se rendre à l’hôpital. Le sourire franc d’Elizabeth fit chaud au cœur de Jefferson et il ne put s’empêcher de rire légèrement face à sa réponse.

– Je suis sûr que ce petit incident fera que votre concentration sera encore plus accrue à l’avenir et que le marteau ira droit sur sa cible.

Le brun fit un petit clin d’œil amusé à sa patiente, terminant de prodiguer les derniers soins. Une fois la crème badigeonnée et la bande en place, il enleva ses gants pour se diriger derrière son bureau. Il allait devoir lui faire une ordonnance pour la crème et de quoi faire son bandage. Il prit donc rapidement un stylo et son carnet pour commencer à écrire la liste de ce qu’elle devrait prendre à la pharmacie de Missoula. Emmett ne put s’empêcher de sourire face aux compliments de la demoiselle.

– Merci beaucoup pour les compliments. Bien évidemment, cela reste rudimentaire. Rome ne s’est pas faite en un jour.

Il continua de griffonner sur la page de son carnet, proposant finalement à Elizabeth de l’aider dans la rénovation de sa maison si elle le souhaitait.

– Si vous voulez je pourrais venir vous aider dans les travaux de votre maison. J’aime le bricolage. Alors si je peux être utile n’hésitez pas.

Le médecin lui fit un franc sourire tout en lui tendant le papier.

Liz était à l'aise dans la maison du médecin. Celui-ci avait l'air d'être adorable ! Il fallait absolument qu'elle pense à sauver une de ses fournées de cookies pour lui, pour le remercier. Emmett commença à écrire une ordonnance sur son carnet, après lui avoir fait un bandage sur le doigt blessé. Puis il lui proposa son aide pour la maison de Liz, et celle ci eut un grand sourire :

- C'est gentil, merci ! Pour l'instant, j'essaye d'apprendre à réparer moi-même, mais je n'hésiterais pas si j'ai besoin d'aide !

Elle était ravie, Liz. Une fois l'ordonnance terminée, la brune se leva, la saisit et sourit à nouveau au médecin :

- Et si vous avez besoin d'aide pour des problèmes de droit, je serais là aussi !

C'était important pour elle de retourner l'invitation, montrant à Emmett qu'elle était reconnaissante. Après tout, l'entraide était importante dans ce genre d'aventures !

- Combien je vous dois ?

Il était inimaginable pour la jolie brune de partir sans payer, après tout, tout travail mérite salaire, et il l'avait bien aidée.

En s’installant ici, Emmett comptait bien retrouver un peu de calme et de sérénité. Quitter Missoula, quitter le service de chirurgie générale avait été la meilleure décision pour lui. Il avait ressenti le besoin de ne plus vivre à cent à l’heure et de pouvoir vivre pleinement sa vie. Pour quelles raisons avait-il pris cette décision ? Parce qu’il n’en pouvait plus de se cacher mais aussi parce qu’il voulait profiter de sa fille, Judith. Le programme de réhabilitation de Garnet avait été son ticket de sortie et une véritable opportunité pour lui. Il l’avait donc saisie et aujourd’hui, il était un simple médecin généraliste. Encore que, il n’y voyait pas là un emploi de second plan. Non, bien au contraire. Ce retour aux bases était un véritable second souffle.

En ouvrant à cette jeune femme, le brun ne fut pas véritablement surpris. Non, elle n’était pas la première à venir à sa rencontre pour une blessure due à l’entreprise de la rénovation d’une maison. Elle s’était mis un bon coup de marteau. Par chance, il n’y avait pas de fracture. Tout du moins, c’était ce qu’il pensait. Il pouvait donc la soigner sans trop de problème. Mais malgré tout, il allait falloir qu’elle reste immobile pendant quelques temps. Emmett lui avait rapidement proposé son aide si elle le souhaitait pour la poursuite de la rénovation de son habitation. Elle le remercia rapidement. Le médecin avait souri en l’entendant dire qu’elle apprenait à réparer par elle-même. C’était toujours gratifiant de faire soi-même.

– C’est toujours gratifiant de pouvoir faire les choses par soi-même !

Elizabeth avait d’ailleurs rapidement proposé son aide à son tour s’il avait des ennuis juridiques par la suite. C’était vraiment gentil de sa part. Le brun espérait tout de même n’avoir aucun souci.

– Merci ! J’espère tout de même ne pas avoir de souci. Mais je prends note.

Le médecin avait finalement fini de soigner sa patiente. Il avait ensuite fait une ordonnance pour qu’elle puisse avoir des médicaments pour la douleur et une attèle. L’important était de pouvoir mettre sa main au repos pour qu’elle guérisse. Rapidement, elle lui demanda combien elle lui devait. Mais il ne voulait rien. Ce n’était qu’un service entre voisins.

– Rien du tout ! Prends cela comme un service entre voisins.

Emmett lui avait fait un sourire amical.