Festival de Bienvenue | Event commun

Ça y est. Le ruban rouge est tombé. Leur nouvelle vie a commencé. Le sourire aux lèvres, Mabel applaudit comme les autres. L'instant lui paraît un peu irréel tant elle l'a imaginé ces dernières semaines. Elle est surprise par le nombre de curieux rassemblé dans les rues de Garnet. Tant mieux, après tout. C'est encore le matin, le seul moment où elle peut profiter des festivités avant de se rendre au saloon pour travailler. Les mains glissées dans les poches de sa salopette en jean, elle flâne à présent entre les stands des différents artisans, se laissant porter par l'effervescence paisible de l'instant. Dans une rue perpendiculaire, un stand de limonade accroche son regard. Distraite par l'appel du sucre, elle continue néanmoins d'avancer sans vraiment prêter attention à son chemin ni à qui se trouve devant elle.

Voilà la grande fête de bienvenue, étant le shérif de la ville, tu n’as pas de choix qu’être présent à l’évènemant. Le plus dur dans toute cette histoire reste de pouvoir te tiendres loin des boissons alcoolisées, comme tu es sur ton quart de travail.
Robin assit fièrement à tes pieds, attaché à une laisse pour sa sécurité, tu ne pouvais pas le laisser chez toi, après tout, tu en as fait la mascotte du commissariat, sans vraiment le vouloir.
Le ruban rouge maintenant coupé, copiant les habitants, tu applaudis avant d’aller à la rencontre du maire pour lui serrer la main. Enfin, tu avais la chance de le rencontrer. “Je vous promets de faire tenir la paix et d’aider les habitants” que tu lui as dit, le sourire aux lèvres. T’excusant auprès de lui, laissant les autres habitants la chance de lui parler, tu pars à la découverte des nombreux stands qui s'offrent à la population de Garnett. Tu souris à la jeune dame que tu croises tout près du stand à limonade, la saluant ( @Mabel Weston ).
Tu as bien voulu aller te présenter en tant que Shérif de Garnett, mais tu préfères avancer encore un peu avant de commencer à déranger les gens avec les formalités… Soudain, lorsque tu as passé quelques stands de plus, Roro en a décidé autrement. Tirant sur sa laisse, tu l'échappes alors qu’il court vers un homme que tu ne pensais pas revoir pour l’instant. Ton mari ( @Gabriel Bishop ). Ton cœur ne fait qu’un bond, manquant un battement, te faisant toujours autant d’effet que la première fois que vos regards se sont croisés. Cette fois, tu baisses le tien et tu te sauves dans la direction opposée, souhaitant qu’il ne t'a pas vue, puisque tu ne crois pas être près de l’affronter. En revenant sur tes pas, tu prends donc l’occasion de t’arrêter derrière le stand de limonade, où tu avais croisé la jeune femme il y a quelques minutes passée, essayant de te fondre aux décors pour t’échapper au regard de Gabriel — bien que ton 1m96 ne passe pas vraiment inaperçu, Reagan… C’est dur pour toi de te cacher, le seul endroit où ce serait plus facile de passer inaperçu serait sûrement dans la forêt, parmi les arbres qui sont plus grands que toi. Quel bel première impression donnes-tu au habitant de Garnett, shérif Bishop ?

— Reagan croise ( @Mabel Weston ) en lui faisant un sourire avant que son chien ne parte en direction de ( @Gabriel Bishop ) pour aller à sa rencontre. Reagan décide alors de rebrousser chemin pour se cacher derrière le stand de limonade, pour échapper au regard de Gabriel.

Un festival, quoi de mieux pour rencontrer du monde ? Je ne m’étais pas vraiment intéressés à l’histoire de Garnet avant de me décider à y poser mes valises. Certes, j’étais au courant pour les terribles incendies qui avaient transformés cette ville prospère et en pleine expansion en un désert aride et abandonné. Mais puisque je n’avais pas choisi la région pour son histoire, je n’avais pas vraiment cherché à aller plus loin dans mon analyse jusqu’à présent. J’étais même plutôt étonné de voir à quel point nous pouvions être nombreux à présent, à fouler les rues de Garnet. De toute évidence le phénix renaissait de ses cendres.
Après les déboires qui m’avaient menés tout droit au « cabinet » d’Emmett, le médecin de la ville qui ironiquement habitait le même quartier que moi, je m’étais senti obligé -à juste titre- de remercier mes voisins. Ce couple d’une soixantaine d’année bien tassée, qui m’était venu en aide lorsque je m’étais blessé plus tôt dans la semaine. Après leur avoir rapporté un bouquet de fleur et une bonne bouteille de Gin, le couple -beaucoup trop engagés dans les associations locales- m’avait fait promettre de passer les voir à leur stand au festival de bienvenue. Compte tenu des circonstances, j’aurais pu difficilement refuser. Puis je n’en avais pas l’envie de toute manière.
Le magasin de bricolage dans lequel je travaillais actuellement, avait mit en place un système de roulement exceptionnel dans le planning de travail d’aujourd’hui. Pour permettre à tous les salariés de pouvoir profiter des festivités sans pour autant fermer complètement la boutique. Il avait été convenu que je travaille ce matin, pour assurer l’ouverture du magasin ainsi que la réception des marchandises ; mais j’allais pouvoir me libérer quelques heures avant le déjeuner – ce qui coïncidait parfaitement avec l’ouverture du festival. Je ne tenais pas particulièrement à écouter le discours tenu par le maire, mais je me disais qu’en me rendant au festival dans les premiers, j’allais ainsi réussir à éviter l'effervescence et la forte influence. Je retournerais au magasin sur les coups de 13h et comme ça je pourrais aussi admirer le feu d’artifice en fin de journée. Du reste, je n’attendais rien de particulier de cette journée.
Peut-être aurais je dû me tenir un peu plus préparé.

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Lorsque j’arrivais sur le lieu des festivités, quelques âmes furetaient déjà autour des stands et un petit attroupement de personnes s’était massé fasse au maire pour son discours. De toute évidence le ruban qui marquait le début de la fête venait tout juste d’être coupé. Étant arrivé depuis l’autre extrémité du festival, je me mis à remonter l’allée principale en saluant ci et là les quelques personnes dont je croisais le regard. Mes bons samaritains de voisins m’avaient parlés d’un stand de tir à carabine (des fausses) avec des lots à gagner à la clé, qu’ils tiendraient vers le centre de l’allée. Je savais donc approximativement où je devais aller, aussi remontais-je l’allée en parcourant les stands des yeux. Trop obnubilé par mon étude, je ne remarquais pas tout de suite la boule de poil qui fusa droit sur moi comme un boulet de canon. « Wow ! » Dressé sur ses pattes de devant, posés à même ma chemise à carreau, je du esquisser un pas en arrière pour amortir le choc. Le regard limite larmoyant, le chien commença à me faire la fête comme s’il me connaissait depuis une éternité. Il me suffit d’un seul coup d’œil pour prendre conscience que c’était effectivement le cas. « Que..Robin ? » Le chien jappa comme pour me répondre. Je me baissais pour le couvrir de caresse et il en profita pour me léchouiller le nez. « Robin ! » Lui intimais-je entre deux fou-rires. «Je te l’ai déjà dit : pas le visage ! » Mais ce maudit bestiau n’écoutait pas et n’en faisait qu’à sa tête. Je dû recourir à une prise de catch pour le calmer. Il s’apaisa un peu, ce qui me laissa l’occasion de vérifier la gourmette qui pendait à son collier. « Hi! I am Robin. Please, return me to my home address  : 04 First Avenue ». Et bien. Les choses devenaient intéressantes tout à coup.
J’empoignais la laisse de ma main valide et me redressais en jetant des coups d’œils à la ronde dans l’espoir de retrouver le propriétaire de Robin. Quoique… à bien y réfléchir, ne l’étais-je pas moi-même ? Une poussée de stress électrifia subitement tout mon corps tout entier, neutralisant le peu de neurones encore aptes à réfléchir. Que devais-je faire ? J’avais attendu ce moment chaque fichue seconde qui s’était écoulée ces derniers mois ; mais maintenant qu'on effleurait le dénouement, je ne savais plus quoi faire… Et si il ne voulait plus entendre parler de moi ? Robin tira un peu sur sa laisse, comme pour m’inciter à avancer. Tant pis pour les conséquences, nous aurions tout le temps d’y penser plus tard. Je me remis en chemin, espérant parvenir à trouver @Reagan Bishop, ou tout du moins une réponse crédible à la présence de Robin au festival.

Craquer, ne pas craquer... Craquer ? Alors que Mabel est en pleine réflexion et compte avec peine les dollars que contient son porte-monnaie, le shérif passe par-là et lui adresse un salut de la tête, qu'elle lui retourne. Imposant, le bonhomme. Elle prend ce geste pour un signe : si même la police approuve, elle l'a bien méritée, cette limonade.

À peine a-t-elle eu le temps de rejoindre la file d'attente et d'être servie que le shérif réapparaît. Il a l'air inquiet. Posté derrière le stand de limonade, il semble se faire tout petit, ce qui est difficile vu son gabarit. Mabel fronce les sourcils. Après une demi-seconde de réflexion, elle ne peut s'empêcher de réagir. Elle penche un peu la tête en direction de l'officier, histoire de se faire remarquer. « Bonjour shérif ! Les brigands de Garnet vous mènent déjà la vie dure ? », demande-t-elle d'un air mutin. Certes elle ne lui a jamais adressé la parole, mais l'endroit et le moment incitent à un certain degré de familiarité. Puis ce n'est pas vraiment son genre de faire des manières. Elle se sent malgré tout obligée d'enchaîner rapidement, histoire d'éviter tout gêne. « On vous voit pas beaucoup au saloon. Faut pas hésiter à passer nous dire bonjour, je suis sûre que le patron sera ravi de vous accueillir. » Mabel lui sourit avant de siroter une gorgée de sa boisson. À vrai dire elle n'en a aucune idée, de ce qui ferait plaisir au patron, mais elle trouve que cela fait bonne impression de dire ça.

Fermant les yeux pour prendre le temps d'inspirer et de calmer ton cœur à la vue de l'amour de ta vie… Hélas, la jeune dame croisée quelques minutes avant, de remarque… Mais tu ne devrais pas être surpris, Reagan. Tu es quand même un homme assez imposant.
Pour ne pas être impolie, tu lui offres un sourire "Hmm… Si seulement il y avait des bandits !" Dis-tu en jetant un coup d'œil vers Gabriel. Robin va te retrouver, c'est certain ! "Oh, mais bien sûr, je vais venir… J'ai à peine eu la chance de faire le tour de Garnett, mais promis, je vais passer voir le saloon." Continues-tu en reposant tes yeux sur elle. Au moment où tu t'apprêtes à prendre encore une fois la parole, tes pensées sont vite interrompues par la voix de quelqu'un que tu connais trop bien. @Jackson Bishop. Il a choisi le moment de te remarquer celui-là ! Tu lui fais un petit sourire frustré, faisant signe d'arrêter de parler… Mais bon, il continue sur sa lancée en te demandant si tu as perdu quelque chose. À vrai dire, t'as choisi la pire cachette de tout Garnett !

Tu soupires, ouvrant grand les yeux lorsque tu entends Robin japper et se plaindre pour avoir ton attention. Tu regardes alors ton interlocutrice "Je suis désolé, je dois m'éclipser" sourire désolé, voilà que tu pars en direction de la table de ton frère, essayant de créer de la distance entre ton mari et toi. En passant devant ton frère, tu lui dis d'un air agacé. "Merci Jackson…" Avant de continuer ton chemin.

Je me laissais porter là où Robin souhaitait vraisemblablement m’emmener. Il tirait sur sa laisse comme s’il avait repéré un délicieux petit lapin au loin, dont il espérait en faire son goûter. Je manquais presque de percuter un jeune homme à l’allure svelte et au t-shirt blanc sur lequel était fiché la représentation d’une ballerine. Ce dessin m’interloqua une seconde malgré moi. D’ordinaire, je n’étais pourtant pas du genre à juger les autres sur leurs styles vestimentaires ; néanmoins l’image de ce -il me semblait- pré-adulte, qui venait de débouler sous mon nez, pareil à une étoile filante, à la dextérité et à la rapidité étonnante... M’avait quelque peu surprit il est vrai. Le garçon s’éloigna vers un stand bien précis où je pu lire l’inscription « SUNSHINE RANCH » sur la banderole qui y était installée. Il s’adressa avec familiarité à une belle femme, à la chevelure flamboyante, mais je préférais m’éloigner d’eux pour ne pas que la présence des poneys n’excite Robin. Et vice versa.

« — Reag! »

Cette exclamation, jetée d’un peu plus loin le long des étales, suffit à me ficher un frisson dans le dos qui accentua ma nervosité d’au moins deux crans supplémentaires. Je jetais un coup d’œil dans la direction de cette clameur, et j’eus l’immense surprise de reconnaître les traits familiers de l’aîné des Bishop : Jackson en personne. Malgré les quelques années qui s’étaient écoulées depuis la dernière fois que je l’avais côtoyé, Jackson me paru en tout point fidèle à lui-même. Quelques rides supplémentaires aux coins des yeux, certes... Mais il paraissait toujours fourbu de cette même carrure sportive ; de cette même aura imposante et de ce même regard pétillant… Si ressemblant à son frère cadet sur bien des aspects. Voilà que la présence de Jackson au festival expliquait beaucoup de choses...
Robin, comme s’il réagissait lui aussi à la même exclamation que moi, commença à japper en tirant de plus belle sur sa laisse.

«  — Ok ok, mon beau. Ne tire pas comme ça dans la foule. On y va... »

Dis-je à demi-voix à l’intention de ce vilain canidé intrépide qui me tirait tout droit vers les ennuis, à n’en pas douter. Je soupirais tout en accédant à la requête de mon acolyte à poils longs. Je remarquais sans mal l’homme, qui venait de passer furtivement à la table à laquelle Jackson était assit, et qui s’éloignait déjà à toute hâte au milieu de la foule de plus en plus dense. J’aurais pu reconnaître ces épaules galbées même au cœur de toute cette foule compacte. Il ne pouvait s’agir que de lui, j’en étais persuadé. Mais je n’eus pas vraiment l’occasion de m’attarder davantage sur la question.
Peu désireux de créer un scène dramatique au beau milieu des festivités, je fis le choix de ne pas tenter de le rattraper. A quoi bon ? Maintenant que j’avais son adresse, je savais où me rendre pour le trouver. Et je n’étais pas encore prêt mentalement pour lui faire face ; encore moins au cœur de toute cette foule de visages inconnus. Aussi me décidais-je à marquer une pause pour saluer Jackson.

«  — Salut Jackson. Ça faisait un bail qu’on s’était plus revus, hein... »

Je marquais une pause et me grattant l’arrière du crâne de ma main blessée en un geste qui trahissait allégrement mon malaise. Cela suffit à me rappeler à quel point ma paume était encore douloureuse et j’esquissais une grimace avant de rouvrir la bouche. Au même moment, Robin quémanda du leste sur sa laisse pour pouvoir aller renifler les semelles de @Jackson Bishop, ce que je le lui concédait.

«  — Comment se porte Kaitlyn, depuis le temps ? »

Mon regard se déroba une seconde vers mes pieds avant que je ne poursuive avec un peu plus de témérité :

«  — Et...Reagan...Comment va-t-il ? »